CEO : rôle, compétences et enjeux à l’ère du changement

Dans un monde où les marchés s’interconnectent, où les crises se succèdent et où la transformation digitale redéfinit en profondeur les modèles économiques, la figure du Chief Executive Officer — plus communément appelé CEO — n’a jamais été aussi scrutée. Pilote de la stratégie, chef d’orchestre des talents et garant de la gouvernance, le dirigeant d’entreprise n’est plus seulement un gestionnaire : il est devenu l’incarnation du changement et le symbole des choix décisifs qui façonnent l’avenir des organisations. De New York à Lagos, de Paris à Shanghai, la fonction connaît une mutation sans précédent : durée des mandats qui se raccourcissent, attentes accrues des actionnaires et des salariés, pression des régulateurs, impératifs de durabilité et montée en puissance de l’intelligence artificielle dans la prise de décision. Si le titre reste universel, son interprétation varie selon les continents, oscillant entre la figure du visionnaire, du stratège global ou du manager de proximité. Il convient d’explorer, en profondeur, ce que signifie réellement être CEO aujourd’hui : son rôle officiel et officieux, son évolution historique, les compétences indispensables, mais aussi les dilemmes éthiques, sociétaux et économiques auxquels il doit faire face. À travers des analyses, des études de cas et des portraits de dirigeants influents, il s’agit de comprendre pourquoi cette fonction, à la croisée du leadership et de la responsabilité, demeure l’une des plus exigeantes — et les plus déterminantes — de notre époque.

Crédit photo : ©CEO Afrique

Dans l’économie mondialisée du XXIᵉ siècle, où les fluctuations boursières à New York résonnent instantanément à Lagos, Shanghai ou Paris, une figure concentre l’attention des investisseurs, des collaborateurs, des régulateurs et de l’opinion publique : le CEO, acronyme désormais universel de Chief Executive Officer. Ce titre anglo-saxon, devenu quasi-normalisé dans l’univers entrepreneurial, dissimule une réalité complexe. Au-delà de la simple fonction de "premier dirigeant", ce rôle incarne la stratégie, la gouvernance et l’arbitrage délicat entre rentabilité immédiate et vision de pérennité.

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