Retour des Repats en Afrique : quels enjeux pour la réinsertion des talents de la diaspora africaine ?
- Harley McKenson-Kenguéléwa
- 14 févr.
- 33 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 avr.
Longtemps considérée comme une fuite des cerveaux, l’émigration des talents africains connaît un retournement de tendance. De plus en plus de diplômés et de cadres formés à l’étranger choisissent de revenir sur le continent, animés par la volonté de contribuer à son essor économique. Mais ce "come-back" n’est pas sans défis : comment ces "Repats" s’intègrent-ils dans des écosystèmes professionnels souvent bien différents de ceux qu’ils ont quittés ? Quels obstacles rencontrent-ils en matière d’emploi, d’entrepreneuriat et d’adaptation culturelle ? Organisé le 13 février dernier par la Commission RH du CIAN, l’atelier intitulé "Le phénomène des Repats : le retour des cerveaux en Afrique" a mis en lumière les opportunités et les freins à cette dynamique. Entre attentes élevées et réalités locales, le retour au pays d'un repat est-il un pari gagnant ?

Crédit photo : ©Harley McKenson-Kenguéléwa / CEO Afrique
Le retour des "cerveaux" est un enjeu majeur pour le développement du continent. Alors que l'Afrique continue de faire face à de nombreux défis économiques, sociaux et technologiques, l’une des clés de son développement réside dans la mobilisation de ses compétences à l’échelle mondiale. Nombreux sont ceux qui, après avoir acquis une expérience précieuse en Occident, choisissent de revenir investir leurs savoir-faire au pays. Ces talents, issus de la diaspora africaine, apportent avec eux non seulement une expertise professionnelle, mais aussi une compréhension des mécanismes économiques et des standards internationaux qui peuvent faire une véritable différence dans l’évolution du climat des affaires africain.
Vous souhaitez en lire plus ?
Abonnez-vous à ceoafrique.com pour continuer à lire ce post exclusif.