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Photo du rédacteurHarley McKenson-Kenguéléwa

MStudio, une "usine" à startups qui fabrique les prochains champions de la Tech africaine

Dernière mise à jour : 24 juin


Offre d’accompagnement extrêmement pointue — construite autour des compétences-métier — , mise à disposition de talents tech hautement qualifiés, réalisation quasi-certaine de levées de fonds etc ... Fondé en 2022, Mstudio, spécialisé dans la création de jeunes sociétés technologiques africaines, voit déjà très grand. C’est ce qu’a laissé entendre Leslie Ossete, co-fondatrice & COO de ce "startup studio", lors de la présentation des activités de cette structure, au cours d’un webinaire qui s’est tenu le 22 Mars dernier. Un événement suivi en distanciel par le webzine CEO Afrique.




Il va sans dire que les start-up Djoli (spécialisée dans l'approvisionnement des restaurateurs en produits frais de qualité, via une application), Tajiri (une application mobile de gestion de ventes pour restaurants) et Lonya (une plateforme de e-learning) sont comblés ! En effet, ils co-gèrent leurs activités aux côtés de spécialistes de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de la levée de fonds qui mettent à contribution leur expertise, leur expérience et leurs compétences de façon continue. Une aubaine pour ces trois jeunes pousses qui bénéficieront à coup sûr — et beaucoup plus aisément — de tours de table en Série A. « Le Mstudio recherche des entrepreneurs qui sont prêts à relever le défi avec nous, qui sont passionnés par la technologie, l’interface mobile et les applications mobiles qui peuvent apporter un vrai changement dans le secteur informel et qui sont alignés avec notre vision . Notre structure se positionne comme un troisième co-fondateur qui apporte de la plus-value aux start-up » explique Leslie Ossete, COO (Chief Operating Officer) de Mstudio qui a inauguré officiellement ses activités début Mars 2023 dans les locaux d'Ivoire Trade Center à Abidjan (Côte d’Ivoire), en présence d’autres associés parmi lesquels Cédric Mangaud, le Chief Executive Officer (CEO).


Des structures comme Mstudio, Il en existe encore très peu en Afrique francophone. Cette dernière s'inspire d'Idealab, créée en Mars 1996 aux États-Unis, qui a permis l'éclosion de quelques pépites telles que Citysearch , CarsDirect , GoTo , NetZero ou Tickets.com, et plus récemment du Français eFounders lancé en 2011. « eFounders nous sert de mentor et nous aide à structurer le Mstudio » atteste Leslie Ossete. À travers le monde, on en compterait un peu plus de 720. Un réseau mondial, le Global Startup Studio Network, en regroupe une cinquantaine, réparti entre les États-Unis, le Canada, l’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Mexique, le Pérou, la Suède, l’Allemagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Irlande, la Hongrie, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Kenya et la Côte d’Ivoire.


Figurant parmi les derniers nés des startup studios — également appelés "startup factory", "company builder" ou "venture builder" — , Mstudio se définit comme comme un fondateur à part entière, aux côtés d’autres entrepreneurs associés à des projets, travaillant en amont du processus de création d'entreprise, depuis la génération d’idées jusqu’au soutien opérationnel, en passant par la conception du produit ou service et le lancement sur le marché, ou la recherche de financement pour projet en Afrique. En retraçant la genèse de la société, Leslie Ossete fait part du constat selon lequel le" Big 5", constitué du Nigeria, de l’Afrique du Sud, de Égypte, du Kenya et du Ghana, concentre à lui seul plus de 80% du marché du financement par le capital-risque dédié à la Tech, étayant sans nul doute ses propos sur le dernier rapport de Partech Africa. « Ces pays sont dotés d'écosystèmes étant parmi les plus avancés sur le continent africain. La qualité des équipes managériales est bien meilleure. On y trouve aussi une pléthore de fonds d’investissement. Avec le lancement de Mstudio, nous avons pour ambition de rehausser le niveau de l’écosystème tech en Afrique francophone » argumente-t-elle.

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