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Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique en 2024 : reprise réelle ou simple trompe-l’œil ?


L’Afrique a enregistré une envolée spectaculaire de ses investissements directs étrangers en 2024, par rapport à l’année précédente. Derrière ce chiffre record, largement relayé par les institutions internationales, se cache pourtant une réalité plus nuancée. Alors que le continent cherche à consolider son attractivité, cette embellie chiffrée interroge sur la solidité de la dynamique d’investissement : quels pays en bénéficient réellement, quels secteurs émergent, qui sont les investisseurs les plus actifs, et surtout, quelles retombées pour les économies africaines ? De l’influence croissante des puissances émergentes à la concentration persistante des flux dans quelques pays et industries, l’année écoulée a dessiné un paysage contrasté où promesses de croissance et fragilités structurelles s’entrecroisent.


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Crédit photo : ©CEO Afrique / Harley McKenson-Kenguéléwa


L’Afrique s’est retrouvée sous les projecteurs des marchés internationaux à la suite de la publication du dernier Rapport sur l’investissement dans le monde de la CNUCED. Les données présentées par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement mettent en lumière un afflux sans précédent de capitaux étrangers au cours de l’année 2024 : 97 milliards de dollars d’investissements directs étrangers enregistrés sur le continent, soit une hausse de 75 % par rapport à 2023. Derrière ces chiffres impressionnants se dessine toutefois une réalité complexe, marquée par la concentration géographique des flux financiers, la dépendance à de grands projets d’infrastructure et la prégnance des industries extractives.

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