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La FinTech, au cœur de l’Afrique digitale

Dernière mise à jour : 13 juil.


L’Afrique, "Nouvelle Frontière des FinTechs" ? C'est en tous cas ce qu’ont tenté de démontrer Khaled Ben-Jilani, Senior Partner chez le fonds d’investissement AfricInvest et Aurélien Duval-Delort, CEO de la start-up Bizao spécialisée dans le paiement mobile, au cours d’un atelier intitulé : "Nouveaux écosystèmes de l'innovation en Afrique : focus sur les Fintechs", organisé le 7 octobre dernier par Bpifrance, dans le cadre de la 7e édition de Bpifrance Inno Generation (Big 2021). Un événement auquel le webzine CEO Afrique a également assisté sous le format "webinaire".




Retirer de l'argent au guichet, faire un virement depuis son compte vers un autre bénéficiaire, payer ses achats via sa carte bancaire etc ... En Europe ou aux États-Unis, il s’agit du plus anodin des gestes. Mais pour environ 1 milliard de personnes vivant en Afrique, privés de tout accès direct aux services d’une banque classique, c’est un rêve hors d’atteinte. Aujourd’hui, aucune grande métropole — de Cape Town, Johannesburg ou Nairobi, jusqu’au Caire, en passant par Lagos ou Accra — n’échappe à la bataille acharnée à laquelle se livrent les start-up africaines et internationales les plus innovantes autour de la FinTech, symbiose entre la finance et la technologie, un secteur faisant allusion aux entreprises qui s’appuient sur l’utilisation d’outils numériques et technologiques pour déployer leurs services bancaires.


Les enjeux sont multiples : Il s’agit d’abord d’un défi technologique, l'objectif étant de drainer l'argent des particuliers, avec la mise sur pied d’infrastructures télécoms et d’applications mobiles à forte valeur ajoutée technique, de telle sorte que ces derniers soient en mesure d’effectuer leurs opérations bancaires, via leur smartphone ou leur tablette, en toute sécurité et sérénité. Ensuite, une priorité sociale, car les FinTech ont le mérite de démocratiser l'accès et la compréhension des services financiers et ont cette forte capacité de fournir des produits accessibles au plus grand nombre, alors qu'il fut un temps où le fait de pouvoir effectuer des transactions de base, à travers un établissement bancaire traditionnel, était encore réservé à une catégorie de personnes préalablement sélectionnées en fonction du niveau de leur rémunération. Et enfin, un enjeu économique entre grands groupes, PME ou startups qui se disputent âprement un marché lucratif — les buts visés étant de faire de l’Afrique une source d’appoint d’une clientèle non bancarisée — , ouvert par des besoins croissants, au fur et à mesure que la population augmente. En effet, selon les dernières projections des l'ONU, le continent africain devrait être peuplé d’environ 2,4 milliards d'être humains en 2050, contre 3 milliard en moyenne à l’heure actuelle.


 
 

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