Lutte anti-blanchiment : le Burkina Faso, le Mozambique, le Nigeria et l’Afrique du Sud quittent la liste grise du GAFI
- Harley McKenson-Kenguéléwa

- 23 oct.
- 25 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 4 jours
Le Groupe d’action financière (GAFI) a annoncé le retrait de ces quatre pays de sa "liste grise" des juridictions placées sous surveillance renforcée. Une décision hautement symbolique, qui consacre des années d’efforts pour renforcer les dispositifs nationaux de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Au-delà de la satisfaction immédiate, cette évolution marque une étape importante pour le continent tout entier. En renforçant leurs cadres réglementaires et leur coopération régionale, ces États participent à la construction d’un écosystème financier plus résilient et plus attractif. Car le dynamisme du développement de l’Afrique dépend désormais de la capacité du continent à conjuguer intégrité financière, gouvernance économique et innovation technologique, afin d’attirer durablement les capitaux étrangers et de stimuler la croissance endogène. Derrière les décisions du GAFI se joue en réalité une recomposition plus large : celle d’une Afrique qui veut peser davantage dans la gouvernance financière mondiale, sans renoncer à son ambition de transformation structurelle et d’intégration régionale.

Crédit photo : ©CEO Afrique / Harley McKenson-Kenguéléwa
Les batailles économiques du XXIe siècle ne se gagnent plus seulement sur les marchés, mais aussi sur le terrain invisible de la conformité financière. En retirant le Burkina Faso, le Mozambique, le Nigeria et l’Afrique du Sud de sa liste grise, le GAFI redessine les lignes de la crédibilité financière en Afrique. Cette décision, prise à Paris le 24 octobre dernier, illustre la montée en puissance de pays décidés à conjuguer intégrité, gouvernance et attractivité pour mieux s’intégrer à l’économie mondiale.
Vous souhaitez en lire plus ?
Abonnez-vous à ceoafrique.com pour continuer à lire ce post exclusif.


