La Ghana séduit de plus de plus. Et pour cause : Cet État anglophone d’Afrique de l’Ouest possède de nombreux points forts, avec cependant une certaine marge de progression pour améliorer ses performances économiques.
"Investir au Ghana, terre d'opportunités" : Tel a été l’intitulé du webinaire organisé le 7 octobre dernier par Bpifrance, dans le cadre de "Bpifrance Inno Génération" (Big 2021), auquel ont participé Armelle Sae-Jeanne (Directrice Générale de la Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-Ghanéenne), Olivier Martiel (Chef du Service Économique à l’Ambassade de France, au Ghana), John Mawuli Ababio (Vice-Chairman de PCM Capital Partners, membre du comité de direction de Total Petroleum Ghana Ltd) ; et modéré par Yves Battesti (chargé de développement export au bureau régional de bpifrance en Afrique de l'ouest et centrale).
Le webzine CEO Afrique, qui a visionné cet événement en ligne, fait un tour d'horizon de ces atouts économiques qui dynamisent les investissements étrangers et met en exergue les faiblesses constatées en matière d’attractivité, sur la base du témoignage des participants.
Projet d'extension de l'aéroport international de Kumasi, travaux d’aménagement du nouvel échangeur de Tema dans la région du Grand Accra, agrandissement du port de Tema etc ... Tous ces projets d'infrastructures apparaissent aujourd'hui comme un indicateur particulièrement révélateur d’un volontarisme économique qui cherche à défier les prédictions les plus pessimistes, dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, et témoigne de la capacité du pays à aller de l'avant.
« Le Ghana est doté d’un modèle économique qui tient la route, avec des infrastructures de renom. Les aéroports sont en voie de rénovation ou de modernisation dans les villes secondaires : Tamale, Sunyani, Kumasi etc ... Le Port de Tema figure aujourd'hui parmi les plus grands et les mieux équipés de l’Afrique de l’Ouest. Il y a vraiment cette volonté gouvernementale de faire du Ghana un hub logistique dans la sous-région » atteste Armelle Sae-Jeanne, directrice Générale de la Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-Ghanéenne, basée à Accra.
De même, il flotte dans les quartiers résidentiels et d’affaires de la capitale — East Legon, Westlands, Airport Residential Area, Osu — comme un air de prospérité, où les signes de l’émergence d’une classe moyenne sont évidents. Selon une ancienne étude établie par la BAD (Banque Africaine de Développement ), 46% des Ghanéens en feraient partie. Aujourd’hui, la Banque mondiale classifie la nation ouest-africaine dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, c’est-dire ceux dont le Revenu National Brut par habitant se situe entre 1036 et 4085 dollars. Parallèlement, l’AfrAsia Bank Africa Wealth Report 2021 dénombre 2800 HNWI ghanéens ( High-Net-Worth-Individual ), c’est-dire des personnes disposant d'un patrimoine financier d'au moins 1 million de dollars américains hors résidence principale et 110 millionnaires vivant dans le pays. Des éléments explicatifs qui étayent donc la frénésie de dépenses dans lesquels se lancent les consommateurs dans les centres commerciaux tels que Marina Shopping Mall, Accra Mall, A&C Mall, Junction Mall, West Hills Mall ou Kumasi City Mall.
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