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Perspectives économiques 2025 : dynamiques inégales sur le continent africain

Dernière mise à jour : il y a 3 jours


En 2025, l'Afrique se trouve à un croisement décisif, sa croissance économique se rapprochant de celle de la dynamique de l'Asie-Pacifique. Cependant, cette accélération masque une réalité plus complexe : la répartition des bénéfices de cette croissance est loin d’être uniforme. Certaines économies africaines affichent de solides performances, tandis que d’autres, dépendantes des matières premières, peinent à sortir de la pauvreté. L’essor du continent est-il réellement un signe d'un avenir prometteur pour tous ses habitants, ou faut-il s’attendre à des fractures sociales croissantes ? Dans un contexte global tendu, marqué par la compétition pour les ressources stratégiques et des tensions internationales de plus en plus vives, les pays africains doivent naviguer entre défis internes et enjeux géopolitiques. Un panel d’économistes, à l’occasion d’un atelier intitulé "Les grandes tendances macroéconomiques de l’Afrique et de ses régions"  —  organisé le 23 Janvier dernier par l’AFD (Agence française de développement)  — , a exploré les tendances macroéconomiques qui façonnent le continent, analysant les facteurs qui alimentent une croissance inégale et les perspectives qui en découlent.


     Crédit photo : ©Harley McKenson-Kenguéléwa / CEO Afrique


L'Afrique se situe à un moment charnière de son développement économique, affichant des perspectives de croissance encourageantes, avec des prévisions dépassant les 4 % du PIB en 2025. « Ce chiffre est relativement proche de celui observé en Asie-Pacifique et bien supérieur à celui des Amériques et de l’Europe » observe Thomas Mélonio, économiste en chef & directeur exécutif du département de l’innovation, la stratégie et la recherche, à l’AFD (Agence Française de Développement).

 

Ces estimations prometteuses pour cette année contrastent avec les taux de croissance enregistrés précédemment, soit environ 3 % en 2024, après 3,3 % en 2023, traduisant une certaine stagnation à court terme avant l'accélération attendue. « Cette résilience, constatée, au cours des années passées, est due, d’une part, à la hausse de la consommation privée et au recul de l’inflation, mais aussi à l’efficacité des politiques mises en œuvre par les États pour minimiser l’effet des chocs économiques » relève Françoise Rivière, responsable de la division Économie & Stratégie au sein du département Développement Afrique de l'AFD. Docteure en économie du développement.

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