Quelle ville africaine a les moyens d'organiser les Jeux Olympiques ?
- Harley McKenson-Kenguéléwa
- 23 avr. 2016
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 mars
Un seul pays d’Afrique dispose de ressources financières suffisantes pour abriter cette compétition internationale, adaptée à l’ère moderne par le Français Pierre de Coubertin, qui a lieu tous les quatre ans. Cependant, les répercussions économiques générées par des investissements de cette nature seraient difficilement chiffrables.

L’un des événements sportifs les plus médiatisés de la planète, les Jeux Olympiques d'été, se déroulera du 24 juillet au 9 août 2020 à Tokyo, au Japon. Cet événement d'envergure mondiale est une occasion unique de réfléchir sur la capacité d’un pays africain à organiser une telle compétition prestigieuse, impliquant des investissements colossaux en infrastructure, en logistique et en ressources humaines. Organiser les Jeux Olympiques ne se limite pas seulement à offrir un lieu pour les compétitions, mais nécessite également une préparation minutieuse des infrastructures urbaines, des transports et des services publics pour accueillir des milliers d'athlètes, journalistes et spectateurs venus des quatre coins du monde. Dans cette perspective, il est légitime de se poser la question : un pays africain est-il prêt à relever ce défi en termes de finances et d’organisation ?
Selon Leonardo Gryner, le directeur général du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de Rio 2016, les travaux effectués dans la ville sud-américaine auront coûté près de 10 milliards d’euros. Cette somme faramineuse est le reflet des investissements nécessaires pour faire face aux exigences internationales d’un tel événement. En parallèle, un audit de l'administration publique japonaise, daté d'octobre 2018, révèle que les ministères et agences gouvernementales du Japon avaient déjà consacré 6,25 milliards d’euros à des projets olympiques entre 2013 et 2018. Ces chiffres impressionnants mettent en lumière les défis financiers auxquels sont confrontés les pays hôtes, avec des budgets qui doivent non seulement couvrir les frais liés aux infrastructures sportives mais également les investissements dans les secteurs adjacents tels que l’hôtellerie, les transports et la sécurité.
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