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Investir en Afrique : Comment bâtir une stratégie d'investissement gagnante ?

Dernière mise à jour : il y a 18 heures


Secteurs porteurs, gestion des risques, développement de partenariats locaux .... Dans ce contexte de crise de la COVID-19 , quelle stratégie d’investissement à adopter ? En manque de repères, les investisseurs sont tiraillés entre la peur d’être confrontés à un rebond de la pandémie de coronavirus et leur quête de nouveaux relais de croissance sur le continent africain. Pour aider à y voir plus clair, la Banque Publique d'investissement BPI France a organisé une conférence intitulée " Stratégies d’investissement en Afrique, comment s'adapter à la crise ? " , modérée par Elodie Doussa, qui s’est tenue le 1er Octobre dernier depuis l'AccorArena Paris dans le cadre du salon Big 2020, réunissant trois professionnels de l'investissement et de l’entrepreneuriat : Khaled Ben Jennet ( AfricInvest Europe) Yves Delafon (AfricaLink) et Etienne Giros (Conseil français des Investisseurs en Afrique).

Pour notre part, le webzine CEO Afrique, qui a visionné la conférence, en a profité pour vous part des expertises des panélistes sur les meilleures expériences et stratégies d'investissement sur le continent.




« [ ... ] Si vous souhaitez investir en Afrique et que vous avez un bon produit, allez y maintenant ! Si vous ne le faites pas, d’autres iront à votre place. Et lorsque vous vous y rendrez dans deux ans, les places seront prises. Donc, allez-y et n’ayez pas peur ! » s’enthousiaste Etienne Giros, président délégué du CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique, ) une organisation patronale privée française regroupant des PME, des entreprises industrielles & de services qui investissent sur le continent.


Ces paroles, pour le moins stimulantes, qui ont été prononcées à l'AccorArena Paris lors d'une conférence dédiée aux stratégies d’investissement en Afrique, pourraient être interprétées comme une provocation et faire surgir de colère les investisseurs les plus prudents, dans un contexte de crise sanitaire mondiale où tous les secteurs économiques et financiers sont impactés. Toutefois, force est de constater qu’il y a eu unanimité, au sein des panélistes intervenant à cet événement, sur le constat selon lequel les économies nationales africaines ont mieux amorti les effets du choc de cette crise.


« [ ... ] La majeure partie des entreprises du CIAN présentes en Afrique - qui totalisent 60 milliards de chiffres d’affaires réalisés sur le continent - ont été peu frappés le Covid. Beaucoup d’entre eux nous ont affirmé que leurs chiffres d’affaires et leurs volumes d’opération traités n’ont pas varié, renchérit Étienne Giros [ ... ]. Les pays africains restent peu touchés par le coronavirus. Et ce pour les raisons suivantes : il y a entre autres le dynamisme de la jeunesse africaine et la continuité de toutes les activités relevant de l’économie informelle [ .... ] ».


 

Lire aussi : La jeunesse africaine, un puissant levier de la relance économique sur le continent

 

Khaled Ben Jennet , directeur général d'AfricInvest Europe, la branche européenne du fonds panafricain de capital-investissement AfricInvest, abonde dans ce sens, déclarant que « l’Afrique en général est assez habituée à avoir des supply chain "dégradées", notamment au niveau de la logistique et du transport, ce qui lui a permis d’être innovante, eu égard aux difficultés qu’elle connaît déjà et que tous les aspects macroéconomiques continuent à attirer des investisseurs : la croissance, la démographie, l’urbanisation ou l’éducation ».

De nombreuses opportunités d’investissements qui s’offrent aux PME les plus téméraires

Plusieurs secteurs d’activité présentent un intérêt certain pour les investisseurs, justifié par leurs fortes potentialités et peuvent être considérés comme des "secteurs refuges" en temps de crise : Les services financiers, les télécoms, la santé, l’agrobusiness, la santé, le développement durable etc ...

 

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