Le cabinet de conseil Briter Bridges a publié les résultats d’une enquête dénommée "ABAN 2021 survey", portant sur les business angels qui investissent dans les start-up africaines. Joshua Murima, responsable des relations avec les investisseurs au sein de ce think tank, a présenté le fonctionnement et les grands principes de la levée de fonds auprès de ces investisseurs providentiels, lors d’un webinaire intitulé "Africa Early Stage Investor Summit 2021", un événement en ligne que le webzine CEO Afrique a également visionné et décrypté.
Rien ne semble pouvoir stopper la multiplication des réseaux de business angels en Afrique, des investisseurs providentiels qui injectent une partie de l’argent et apportent leurs compétences managériales dans des startups ayant un fort potentiel de croissance, en échange d’une prise de participation, sous forme d’actions. Ces "anges financiers" ont surtout une forte implication dans les premiers tours de table des jeunes pousses et s'inscrivent désormais aux cœur des écosystèmes "early stage" du continent.
« On assiste à une plus grande démocratisation de l'investissement providentiel [ ... ] » soutient Joshua Murima.
Cette façon d’investir dans des placements est déjà très répandue aux États-Unis, en Europe ou en Asie, mais ne commence que maintenant à prendre doucement son envol sur le continent africain et des personnalités emblématiques comme l'homme d'affaires anglo-nigérian, Tomi Davies, ont fortement contribué à la mise en avant de ce phénomène. Ceci a eu pour effet la réalisation d’une enquête, "ABAN 2021 Survey", menée par Briter Bridges, en collaboration avec le réseau panafricain ABAN (African Business Angel Network), à laquelle plus de 130 investisseurs providentiels de vingt-sept pays ont répondu.
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