Le Gabon ambitionne de devenir un centre d'attraction de premier plan des investissements internationaux. Son potentiel de croissance est très élevé, mais l'environnement des affaires a besoin d'être amélioré. Pour ce faire, cet État d’Afrique centrale veut mettre l'accent sur le développement de ses infrastructures et souhaite diversifier son économie en dehors des matières premières. Des décideurs politiques, représentants de fonds d’investissement et chefs d’entreprise ont fait valoir leur argumentation lors d’un atelier intitulé "Investir au Gabon" — organisé le 23 Juin dernier par le CIAN (Conseil des Investissements en Afrique) et le quotidien "l’Opinion", dans le cadre du Forum Afrique qui s'est tenu au Novotel Paris Centre Tour Eiffel — , un événement que le webzine CEO Afrique a visionné en ligne.

C’est à 27 kilomètres de Libreville, capitale administrative du Gabon — tout proche de la ville de Ntoum — que la Zone économique spéciale de Nkok, dotée d’une superficie avoisinant les 1400 hectares, a commencé à s’ouvrir, dès le 10 Octobre 2012, aux entreprises affichant de belles perspectives en termes de croissance. Les efforts menés depuis cette date, sous l'impulsion du partenariat public-privé entre l’État gabonais, la société singapourienne OLAM International et l’institution financière panafricaine Africa Finance Corporation, ont permis d'accueillir 86 opérateurs économiques de nationalités différentes (France, Chine, Malaisie, Singapour, Inde etc ...), parmi lesquels Rougier Gabon, Wood Tech et Starply Gabon, offrant à ces investisseurs des incitations fiscales et des exonérations de TVA durant un certain nombre d’années.
« La Zone économique spéciale de Nkok est un parc industriel multisectoriel, avec une forte dominante sur les secteurs du bois, de la sidérurgie, la chimie et bien d’autres domaines. Cette zone est certifiée "neutralité carbone", une première en Afrique centrale ! » a indiqué son administratrice générale, Anne Nkene Biyo'o.