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Photo du rédacteurHarley McKenson-Kenguéléwa

Le Cameroun, un lion qui peut rugir davantage dans l’arène de l’attractivité africaine

Dernière mise à jour : 24 août


Les raisons amenant les entreprises à choisir d'investir au Cameroun ne manquent pas. Toutefois, plusieurs leviers d’amélioration du climat des affaires doivent être activés pour faire la différence dans les performances du pays.

Lors d’une e-conférence intitulée " Cameroun : Enjeux, perspectives et opportunités d'affaires ", datée du 8 Octobre 2020 et animée par Zoubir Rabia (chef de projets internationaux, Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris Île-de-France), un panel d’experts, dont ont fait partie Magali Pialat, (directrice du Bureau de l'agence "Business France" au Cameroun) et Thibaud de Lardemelle (directeur Régional de l'entreprise de transport maritime CMA CGM), a proposé un état des lieux de l’environnement des affaires. Dans la même lignée, un autre webinaire organisé par le réseau AfricaLink le 21 Décembre 2020, auquel ont participé entre autres Jules Ekodo ( économiste / Chef du Service des Etudes Économiques, CCIMA), Landry R. Noutchang (directeur de la promotion et de la coopération, CCIMA) et Denis Bergé ( modérateur, Délégué général d'Africalink), a aussi analysé les forces et les faiblesses de cette destination business.

Le webzine CEO Afrique, qui a visionné ces deux événements totalement distincts mais complémentaires, a été en mesure d’en tirer les extraits les plus significatifs de leurs interventions.




Lorsque l'on évoque l’Afrique subsaharienne, observateurs, analystes et experts tendent à accorder le plus souvent leur attention à des pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, le Kenya ou, compte tenu de son développement récent, le Rwanda, des acteurs économiques qui sont à juste titre reconnus à l’échelle continentale. Il serait toutefois futile de scruter cette région du monde sans porter le regard un peu plus au centre, au pays des lions indomptables, une métaphore animale décrivant depuis toujours le Cameroun. Un sujet qui ne peut pas donc être traité avec le genre d'indifférence frivole. En effet, les taux de croissance de cet État ont connu une petite tendance haussière pour ensuite ralentir au cours des dernières années.


« En 2019, l’économie camerounaise affiche tout de même un taux de croissance de 3,7% . C’est un peu moins qu’en 2018 où ce taux avait atteint 4,1% . Mais le Cameroun tente de progresser, malgré tous les chocs subis » , affirme Jules Ekodo, économiste et chef du Service des Etudes Économiques à la CCIMA (Chambre de Commerce, d'Industrie, des Mines et de l'Artisanat du Cameroun).


Pour sa part, Magali Pialat, Directrice de la branche de l’agence Business France pour l'Afrique Centrale, souligne la solidité des fondamentaux économiques :


« Au niveau macroéconomique, l’inflation reste maîtrisée. Le secteur bancaire et les capacités d’endettement des finances publiques sont globalement sains. Les bailleurs soutiennent encore le pays et permettent de financer différents projets notamment dans les infrastructures [ ... ] ».


Loin d'être enchanté, le Cameroun ambitionne d’exploser sur la scène économique africaine, alors que son gouvernement s’est fixé d'ambitieux objectifs, à travers la SND30 (Stratégie Nationale de Développement 2020 – 2030), pour les années à venir. C’est toutefois un long chemin de croix qui attend l’économie camerounaise, pandémie de Covid-19 oblige, avec la volonté de réhabiliter la fabrique entrepreneuriale et sociale .


« [ ... ] Dans toute crise, il y a des opportunités. Les PME ont été plus fortement impactées que les grands groupes. Il existe des opportunités d’acquisition d'entreprises locales opérant dans certains secteurs d’activité, avec la nécessité de réorganiser les chaînes de valeur [ ... ] » constate Magali Pialat.


 
 

Un pays stable pour les investissements étrangers


Malgré un environnement des affaires jugé parfois compliqué par la plupart des opérateurs économiques, le fait de considérer le Cameroun comme faisant partie des destinations de choix des investissements internationaux en Afrique centrale — aux côtés de la République démocratique du Congo et du Congo-Brazzaville — n’a jamais été contestée et des organismes publics tels que l’Agence de Promotion des Investissements (API) ou la Chambre de commerce d'industrie des mines et de l'artisanat (CCIMA) s’attellent à promouvoir en permanence les entreprises étrangères. Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2020 de la CNUCED, les flux d'IDE au Cameroun sont passés de 765 millions USD en 2018 à 782 millions USD en 2019.


Beaucoup de firmes, géants mondiaux ou marques à forte croissance, ont fait le choix stratégique d’y installer des filiales, l’instar de la branche du leader mondial des matériaux de construction LafargeHolcim, le groupe bancaire nigérian United Bank for Africa

(UBA), l’opérateur télécoms vietnamien Viettel Global (Nextell), l’entreprise chinoise de construction de barrage Sinohydro, le groupe de télécommunications sud-africain MTN ou le pétrolier américain ExxonMobil etc ... Des fleurons de l’économie française — Bouygues, la Compagnie Fruitière, Orange, Total, Castel, Bolloré — maintiennent également une présence importante.


Mais c’est sans compter l'arrivée d’autres investisseurs étrangers, notamment chinois, indiens ou turques, qui s’est largement intensifiée au fil des années.


« [ ... ] On a plus de 130 filiales détenues par des entreprises françaises. On assiste aussi à l’émergence de nouveaux concurrents qui gagnent des parts de marché et qui n’appliquent pas toujours les mêmes règles du jeu [ ...]. Malgré tout, l’expertise française reste appréciée. Les liens restent forts entre les France et le Cameroun » explique Magali Pialat.


 
 

Mais de nombreux chefs d’entreprise camerounais sont chevronnés et n’ont pas attendu l’arrivée d’investisseurs étrangers pour réussir, voire exceller. Parmi les exemples, l’on peut citer entre autres Afriland First Bank, la chaîne hotelière Krystal Palace, la chaîne de télévision STV2, la société de distribution de produits de mer CONGELCAM ou le fabricant d’emballage PLASTICAM . Tous ces exemples de réussite agissent en faveur d’un cycle d’investissements ininterrompu, consolidé par les résultats de ces sociétés en terre camerounaise.


Tout comme la Côte d’Ivoire qui s’est érigée en rampe de lancement pour conquérir les marchés burkinabè, guinéen ou malien, le Cameroun peut aussi représenter un très bon tremplin pour les pays limitrophes comme le Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale. D’autre part, l’accès au grand marché de 1,3 milliard de consommateurs au sein de la nouvelle Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECA) — qui a débuté officiellement le 1 Janvier 2021 — fait forcément rêver. Tout peut y aller très vite, car la ZECLA oblige tout de suite les entrepreneurs à voir en grand.


 
 

Des secteurs d’activité dynamiques et pluriels


Depuis le milieu des années 60-70 et jusque récemment, la majeure partie des ressources naturelles du pays était constituée par le pétrole. Désormais, le Cameroun n’est plus que le 50ème producteur du monde (15ème à l’échelle du continent africain), même si ses importantes réserves de cobalt, bauxite, fer, manganèse et nickel, actuellement peu exploitées, auraient pu peser relativement lourd dans son économie.


« Depuis presque deux ou trois ans, le secteur des hydrocarbures ne produisait plus à l’économie camerounaise ce qu'il l’avait l’habitude de fournir auparavant. Mais depuis quelques temps, avec l’exploitation gazière, les industries extractives constituent à nouveau un secteur majeur. En 2019, le secteur fait à peu près 8,5% de la formation totale du PIB » relativise l’économiste Jules Ekodo.


Entre-temps, les autorités ont cherché à réduire le risque en appliquant une stratégie de diversification économique optimale. Peu soumise à la conjoncture du secteur des mines et hydrocarbures, l'économie du Cameroun est relativement moins volatile et sensible aux tangages de l'économie mondiale.


 
 

Dorénavant, d’autres secteurs d’activité sont intéressants à prospecter


« [ ... ] Pour faire un bref panorama, nous avons les produits de consommation courante, les biens alimentaires, les cosmétiques, tout ce qui est infrastructure — routes, grands aménagements, eau et assainissement, l’immobilier résidentiel [ ... ] — », énumère Magali Pialat.


Même son du cloche du côté de Landry R. Noutchang lors du webinaire organisé par Africalink, pour qui « l’agro-industrie » est un domaine à privilégier.


À noter le secteur de la santé et l’industrie pharmaceutique qui connaîtront indéniablement une évolution exponentielle, en raison du contexte actuel de crise sanitaire.


Les jeunes camerounais font leur "révolution technologique"


La plateforme d'accès au soins de santé Waspito, le réseau d'entraide scolaire Tootree, l'application mobile de santé Healthlane, la messagerie Dikalo, le projet d'imprimante E-waste 3D, l'outil de consultation Gicmed, le concepteur de drones Drone Africa, la FinTech WeCashUp etc... Les success stories de ces start-up confirment le talent indéniable des innovateurs camerounais


qui rayonnent en Afrique, aux côtés des Nigérians, Tunisiens ou Kényans. D’une part, les jeunes pousses locales sont plus nombreuses que leurs prédécesseures, dirigées par des entrepreneurs qui se sont formés sur place à travers le continent. D’autres part, les membres de la diaspora reviennent très vite au pays pour inventer des produits adaptés ou développer de nouveaux marchés.


« Les nouvelles Technologies sont des sujets sur lesquels il y a une forte demande [ ... ] » soutient Magali Pialat .


 

 

Pour sa part, Landry R. Noutchang, directeur de la Promotion et de la Coopération à la CCIMA, prévient que « Le secteur du numérique est porteur, mais ne peut pas se limiter au seul Cameroun qui a une taille très petite. Il faut voir les choses à l’échelle de la sous-région dont le marché revêt une importance beaucoup plus intéressante ».


Pour accompagner les start-up camerounaises dans la maturation de leur projet, une pléthore d’incubateurs, d’accélérateurs et d’espaces de coworking se sont positionnées au cœur de l’écosystème technologique. À Douala : Activspaces, Le Boukarou ; À Yaoundé : O'Botama, Technipole Sup Valor, Africa Business Center (ABC), Songhai Labs etc...

 
 


Douala, une ville incontournable pour faire du business


Les guides de voyage ne sont pas tendres avec la capitale économique du Cameroun. La presse lui emboîte le pas, mettant souvent en exergue une métropole africaine aux rues cabossées, réputée glauque et grouillante. La réalité est pourtant moins cruelle qu'elle n'y parait.


Douala est le poumon économique du Cameroun. La plupart des interlocuteurs privés des organisations patronales se concentrent dans cette ville du littorale .



La modernisation du paysage urbain s’est opérée avec la construction d’immeubles tous azimuts depuis près de deux décennies et plus récemment des travaux de modernisation de quelques infrastructures, au point de devenir au fil du temps une véritable zone d’affaires dynamisée par un marché intérieur relativement plus puissant (3,8 millions de consommateurs) que la plupart de ses autres "consœurs" d’Afrique centrale comme Brazzaville (1,9 millions de consommateurs), Libreville ( plus de 800 000) ou Malabo (près de 300 000), ce qui lui évite de voir son développement économique stoppée.


« Douala est le poumon économique du Cameroun. La plupart des interlocuteurs privés et des organisations patronales se concentrent dans cette ville du littorale. À contrario, si vous travaillez davantage avec le secteur public, les institutions ou les ministères, vous serez plus amené à vous implanter sur Yaoundé » étaye Magali Pialat.


Depuis l'époque où la ville s'appelait encore " Kamerunstadt " en 1885 jusqu à nos jours, Douala s’est progressivement étendue pour créer de multiples quartiers distincts, dont les pôles d’affaires et résidentiels de Bonanjo, Bonapriso (fondé par le prince héritier du trône du roi Doo la Makongo), et Akwa ( quartier historique, dont le nom est issu du "King" Akwa, roi d'un clan douala), où l’offre de restaurants, cafés ou hôtels est réellement large.


« Il y a à peu près 920 hôtels répartis dans toutes les régions du Cameroun, dont cinq établissements classés 4 étoiles basés à Douala » précise Jules Ekodo, faisant sans doute allusion à l‘Hôtel Rabingha Douala, l’Hôtel Résidence la Falaise, le Star Land Hotel, l’Hôtel Akwa Palace et l’Hôtel Sawa.


La ville s’est aussi faire dans le sensationnel. La preuve : l’inauguration récente du "Douala Grand Mall", le plus grand centre commercial d’Afrique centrale, dotés de 18 000 m² d'espaces commerciaux et de loisirs réparties sur deux niveaux. 160 magasins et boutiques, une vingtaine de restaurants, un spa, cinq salles de cinéma .... Ils sont tous situés à "805, Rue Paul Monthe" l'adresse camerounaise la plus prisée du moment, à proximité de l'aéroport international de Douala, avec en apothéose, l'enseigne de la grande distribution Carrefour, le plus Green Building jamais bâti dans la sous-région, intégrant les préoccupations d’ordre environnementale.

La présence de ce shopping mall est révélatrice la fièvre acheteuse qui s’est emparée de la classe moyenne doualaise.



Bien engagée dans la préparation de la 33e édition de la Coupe d'Afrique des Nations de Football (CAN) 2022, Douala — ainsi que Yaoundé, Bafoussam et Garoua — espère pouvoir révéler, au petit matin du 9 Janvier au 6 Février 2022, son nouveau visage, le vrai, celui que l’Afrique, voire le monde entier, découvrira lors de cet événement, une fois que seront construits, achevés ou réhabilités le tout premier 5 étoiles Radisson Blu hôtel, le Complexe sportif de Douala- Japoma, le stade de la Réunification ou le tronçon autoroutier Yaoundé-Douala d'une longueur de 196 km kilomètres.


« Ce genre d’événements est assez déterminant et apporte du dynamisme immédiat. De plus, au niveau logistique, cela permet aussi de créer au passage des échangeurs, des axes à deux fois deux voies. Cela va être le cas pour Douala qui est régulièrement engorgé, où d’ importants travaux sont effectués [ ... ] » atteste Thibaud de Lardemelle, directeur générale de l’entreprise de transport maritime CMA CGN.


Mais ce n’est pas seulement sur les infrastructures routières ou sportives que Douala se focalise. La ville veut désormais entretenir son image de principale place financière de l’Afrique centrale. Il est vrai que la Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (BVMAC), résultant de sa fusion avec la Douala Stock Exchange, manque encore de vigueur et n’a réellement été activée qu’à partir de Juillet 2019. Toutefois ce marché régional mise grandement sur le dynamisme du tissu entrepreneurial local pour pour pouvoir identifier les sociétés camerounaises les plus "éligibles".


 

 

Kribi, un nouveau port attractif pour le transport de marchandises














Port de Kribi


Afin d’éviter un engorgement du port de Douala, Il s’est avéré impératif de trouver une alternative pour continuer d’assurer ses services maritimes.


« [ ... ] Le port de Douala n’est pas en eaux profondes; le chenal d’entrée est approprié pour des petits navires. Le port de Kribi, quant à lui, est en eaux profondes, permettant d’accueillir des gros navires, ce qui permet aussi de réduire les coûts de fret maritime [ ... ] » explique Thibaud de Lardemelle.


Fort depuis peu de sa liaison maritime directe avec l’Asie, le port en eaux profondes de Kribi, situé à 35 km sud de la cité balnéaire du même nom sur la côte camerounaise, compte déjà plus 80 000 conteneurs réceptionnés à son actif, depuis sa mise en service en mars 2018.


Plusieurs défis majeurs à surmonter


Les observateurs s'inquiètent des tensions récurrentes de nature à rebuter les investisseurs étrangers les plus téméraires dans certaines zones, comme le démontre la crise qui sévit dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Est du pays depuis 2016. Le Cameroun en est encore à ses premiers pas sur la longe route de la résolution de ce conflit.


« [ ... ] Il existe une crise politique entre le pouvoir central et les régions anglophones; d’autant plus que l’État camerounais doit gérer la partie orientale de sa frontière, eu égard au contexte sécuritaire de la République Centrafricaine, et dans l'Extrême-Nord au sujet de la lutte contre le mouvement Boko Haram [ ... ] » observe Magali Pialat


Par ailleurs, le pays se trouve donc à la croisée des chemins, puisqu'il se doit d’améliorer son climat des affaires pour poursuivre son ascension.


« Selon les rapports COFACE " risque pays " en matière d’environnement des affaires, la notation du Cameroun est plutôt basse. Le Conseil des Investisseurs en Afrique (CIAN) élabore aussi de façon régulière un questionnaire destiné aux entreprises les plus actives au Cameroun : la note moyenne est faible, notamment sur les sujets fiscaux. Les derniers rapport de la Banque Mondiale [ Doing Business, NDLR ] pointent du doigt les lourdeurs administratives et la forte pression fiscale auxquelles les entreprises font face au Cameroun » poursuit Magali Pialat.


Une analyse qui va dans le sens des propos tenus par quelques panélistes lors du webinaire organisé par le réseau Africalink, le 21 Décembre 2020, pour qui l’instauration de relations de confiance passe par de longues phases d’approche et qu’il faille aussi prendre son mal en patience vis-à-vis des interlocuteurs légaux :


« Nos amis camerounais vous l’attesteront : le poids de l’administration et de la fiscalité est très lourde. Lors de la première année suivant le démarrage de votre activité, vous devez vous acquitter d’un Impôt Minimum Forfaitaire (IMF) de 5,5% du chiffre d’affaires; les années suivantes 2,2% [ ... ]. Vous êtes condamné à réaliser plus de 2% du résultat ! » .


 
 

Qui contacter sur place et comment organiser ses rendez-vous d’affaires ?


En conclusion, Thibaud de Lardemelle dresse une liste de contacts pour s’orienter dans les principaux hubs économiques du Cameroun :


« Parmi les réseaux les plus actifs , figurent le CCEF (réseau des Conseillers du Commerce Extérieur), le CAFCAM ( Cercle d'Affaires Français du Cameroun) et le GICAM (Groupement inter-patronal du Cameroun) qui est une organisation assez puissante et bien organisée. On peut, à travers ces trois réseaux, se renseigner au préalable sur la notoriété d’une marque ou d’une personne ou être aiguillé vers les investisseurs potentiels en fonction du secteur d’activité. Le réseautage permet de se prémunir contre les écueils les plus fréquents ».


Pour préparer une implantation dans ce pays, appréhender les usages locaux en termes de conduite des affaires et s’initier au management interculturelle, l’agence Business France au Cameroun, gérée par Magali Pialat, assiste également les entreprises hexagonales qui souhaitent faire des affaires sur place.


Enfin, L'Agence de Promotion des Investissements (A.P.I Cameroun) permet de bien s’informer sur les activités qui sont soumises à une réglementation spécifique.


 

Par Harley McKenson-Kenguéléwa


 

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