Investir en Bourse peut proposer un niveau de rentabilité élevée, mais s'avère être un exercice risqué pour les investisseurs soucieux de sécuriser leur épargne et ne les résultats n'y sont pas toujours positifs.
Avec des économies nationales résilientes et quelques pépites en devenir, les actions et obligations émises sur le marché boursier de la BRVM méritent que l'on s'y intéresse. Lors d’un webinaire organisé le 10 Décembre dernier par l’Antenne Nationale de Bourse de Côte d’Ivoire, sous le thème " BRVM : Marchés actions v/s marché obligataire ", un panel d’experts, dont ont fait partie Corinne Ormon (directrice de l'Antenne Nationale de Bourse - BRVM), Éliane Alangba (directrice générale de NSIA Asset Management) et Birahim Diouf (directeur général adjoint du DC/BR - BRVM), ont présenté les mécanismes et le fonctionnement de cette Bourse Régionale des Valeurs mobilières, basée à Abidjan.
Le webzine CEO Afrique, qui a visionné cette e-conférence, vous indique comment les épargnants peuvent investir dans des titres et fait ressortir les pièges à éviter, sur la base des interventions des panélistes.

« Les cours sont assez bas sur le marché de la BRVM ; c’est le moment d’acheter ». Cette déclaration de Birahim Diouf — directeur général adjoint du DC/BR ( Dépositaire Central / Banque de Règlement) au sein de la Bourse Régionale des Valeurs mobilières — , teintée d'optimisme quant aux perspectives de croissance sur le long terme des profits pour les valeurs sur cette place financière africaine, reflète le contexte actuel des bourses mondiales qui ont essuyé une sévère correction, provoquée par la crise économique liée à la pandémie de covid-19. Toutefois, en dépit d’un environnement international marqué par des défis économiques majeurs, certaines économies ouest-africaines appartenant à l’espace UEMOA ont su faire preuve d’une résilience remarquable en 2020. Selon la Banque Mondiale, des pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin et la Guinée ont affiché des taux de croissance positifs, respectivement de 1,8 %, 2,3 % et 5,2 %. Cette performance, bien qu’en deçà des années précédentes, témoigne de la capacité de ces économies à absorber les chocs externes et à maintenir une certaine dynamique.