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Le Maroc, un hub économique et technologique incontournable pour les investisseurs étrangers

Dernière mise à jour : 10 avr.


Le Maroc se positionne de manière croissance en tant que destination de choix pour les investisseurs étrangers. Doté de nombreux atouts, le pays attire de plus en plus l'attention des investisseurs étrangers en quête d'opportunités prometteuses. Lors d’un webinaire ayant pour titre "Vendre et s'implanter au Maroc : le Maroc en route vers les technologies, le design et l'innovation", un panel d’intervenants a mis en lumière les raisons qui font du Maroc un choix incontournable pour les investisseurs, a exploré les mesures incitatives mises en place par le royaume pour attirer les investissements étrangers, ainsi que les secteurs porteurs qui offrent des perspectives de croissance et d'innovation. En s’appuyant sur le décryptage de cette e-conférence organisée par le CEAF (Comité d’Échange Afrique-France, relevant de la CCI Paris Île-de-France), le webzine CEO Afrique apporte son éclairage basé sur les interventions des participants, mettant en évidence l'attractivité économique du Maroc.




Ne pas rester à l'écart de la dynamique de reprise de l'économie marocaine. Tel a semblé être en tout cas le leitmotiv des intervenants au webinaire intitulé "Vendre et s'implanter au Maroc : le Maroc en route vers les technologies, le design et l'innovation" — organisé le 24 Mai dernier par le CEAF (Comité d’Échange Afrique-France, un réseau destiné aux entrepreneurs et dirigeants de PME, créé par la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Île de-France) — , au cours duquel ils ont exposé de manière détaillé l’attractivité économique du royaume chérifien. Cet enthousiasme affiché trouve un écho dans les perspectives optimistes partagées par différents instituts financiers concernant la croissance du Produit intérieur brut (PIB) marocain. Les chiffres convergent, avec une estimation de 3,1% en 2023 selon la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque Mondiale, ainsi que la section des études économiques du groupe Crédit Agricole. Ces projections témoignent d'une solide reprise économique après une croissance de 1,2% en 2022, selon la Banque mondiale.


Cet optimisme est également corroboré par l'augmentation significative des flux d'Investissements Directs Étrangers (IDE) vers le Maroc — un pays se situant dans le Top 10 des pays récipiendaires des IDE sur le continent africain (occupant exactement la 9e place) — qui ont connu une croissance de 52 % pour atteindre 2,153 milliards de dollars en 2021, selon le rapport sur l'investissement dans le monde 2022 de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement). Bennaceur Bousetta, Managing Partner chez le cabinet d’expertise comptable BBO & PARTNERS — portant également la casquette de président de la Commission juridique & fiscale au sein de la CFCIM) — va plus loin dans l’analyse, affûtant ses arguments en étayant ses propos avec les données de la Banque mondiale : « Le Maroc se distingue par un taux d'investissement exceptionnellement élevé sur la scène internationale. Entre 2000 et 2019, l'effort d'investissement a atteint en moyenne 32,2% du PIB, dépassant la moyenne mondiale de 25,6% et celle des pays à revenu intermédiaire inférieur (à laquelle le Maroc appartient) qui est de 29%. Ce taux témoigne d'un potentiel économique propice à un rattrapage économique ». En effet, le Maroc ne fait pas exception en matière d'investissement, se positionnant au même niveau que les pays ayant réalisé des "miracles économiques". Les taux d'investissement observés chez les "dragons asiatiques" — Corée du Sud, Hong Kong, Singapour et Taïwan — étaient en moyenne de 30% du PIB pendant les années 1970 à 1990. De même, les pays du Sud de l'Europe ont enregistré un investissement de 25% lors de leur période de croissance fulgurante. « Toutefois, il est important de souligner que cet investissement est principalement stimulé par le secteur public. Nous assistons toutefois à un changement de tendance, où l'État marocain encourage désormais davantage l'investissement privé. Actuellement, les deux tiers des investissements proviennent de l'État, tandis que le tiers restant est assuré par le secteur privé. Grâce à l'adoption de la nouvelle loi-cadre et de la charte de l'investissement, l'État vise à renverser cette dynamique en stimulant davantage le secteur privé pour impulser une croissance soutenue des investissements » précise Bennaceur Bousetta.

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