Porter un projet entrepreneurial à plusieurs, une logique qui a autant d’avantages que d’inconvénients. D'un côté, l'idée de s'associer avec un ou plusieurs co-fondateurs semble prometteuse, car elle permet de combiner des compétences diverses, de partager les responsabilités et de réduire le poids des décisions. De l'autre, l'expérience montre que cette collaboration peut parfois se transformer en une source de tension, de divergences stratégiques ou de difficultés organisationnelles, surtout si les rôles et les attentes ne sont pas clairement définis dès le départ. La question de savoir si avoir un co-fondateur est une chance ou un fardeau s’inscrit dans un contexte pratique et en constante évolution, particulièrement en Afrique, où les réalités économiques varient d’un pays à l’autre. Les entrepreneurs doivent faire preuve d'une grande adaptabilité et d’une forte capacité à jongler avec les incertitudes, ce qui rend le choix d'un co-fondateur encore plus stratégique.
A l’heure de se lancer dans une aventure entrepreneuriale en Afrique, la question revient souvent, lancinante : est-il préférable de le faire en solo ou accompagné ? Dans un environnement économique aussi dynamique et complexe que celui de l'Afrique, où l’actualité économique africaine révèle des défis spécifiques tels que l'instabilité des marchés, la régulation complexe ou l'accès limité aux financements, avoir un co-fondateur peut être perçu comme un atout, mais aussi comme un potentiel fardeau. Si d’un côté la complémentarité des compétences entre associés peut apporter une forte valeur ajoutée, de l’autre, la prise de décision à plusieurs peut parfois ralentir l’agilité nécessaire pour saisir rapidement les opportunités du marché. Être seul maître à bord ne garantit en effet pas toujours un fonctionnement plus efficient ou un meilleur résultat. Les entrepreneurs ne disposent en effet pas toujours de l’expérience, des connaissances et des compétences requises pour démarrer leur start-up.